Le mois dernier, j’étais dans un café à Singapour — une ville qui ressemble souvent à une maquette du futur — et j’ai assisté à une démo de Sora 2.0. À l’écran, une scène hyper-réaliste d’un club de jazz des années 1920 prenait vie. L’éclairage était parfait. La fumée s’enroulait avec une précision physique qui aurait demandé des heures de travail à un artiste français traditionnel. Cette avancée d’OpenAI soulève des inquiétudes majeures pour la France, où l’industrie créative, pilier de l’économie culturelle avec ses cinéastes, musiciens et designers, risque de voir ses revenus s’effondrer face à l’IA qui s’approprie les outputs humains, impactant directement l’emploi et la protection des droits d’auteur des citoyens français dans un secteur vital pour notre identité nationale. Lire la suite