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Même Google et Replit peinent à déployer fiablement des agents IA : pourquoi cela impacte la France
venturebeatDec 19english
2025 devait être l'année des agents IA, mais Google Cloud et Replit, acteurs majeurs, l'admettent lors d'un événement récent : les capacités ne sont pas au rendez-vous. Cela freine l'innovation en France, où les entreprises françaises font face à des workflows legacy, des données fragmentées et des modèles de gouvernance immatures, obligeant une refonte profonde des processus. Amjad Masad, PDG de Replit, note que la plupart des agents d'entreprise sont des prototypes ludiques qui échouent en production, affectant la productivité des travailleurs français et ralentissant la transition numérique. La fiabilité et l'intégration priment sur l'intelligence pure ; les agents accumulent des erreurs sur de longues périodes et peinent avec les données d'entreprise françaises, souvent désorganisées et dispersées. Ajoutez à cela les pratiques non codifiées difficiles à automatiser, et l'idée que les agents remplaceront les salariés français automatiquement s'avère illusoire aujourd'hui. Chez Replit, un incident où un codeur IA a effacé une base de code entière a servi de leçon, poussant à isoler développement et production – une vigilance essentielle pour les firmes françaises évitant des pertes économiques. Les outils d'utilisation informatique, comme la navigation web, restent embryonnaires, lents et coûteux, malgré l'engouement. Replit avance avec des agents autonomes jusqu'à 20 heures, mais les délais frustrent les utilisateurs français désirant une boucle créative parallèle pour multitâcher. Mike Clark de Google Cloud souligne le choc culturel : les agents probabilistes heurtent les processus déterministes des entreprises hexagonales, nécessitant un virage bottom-up via no-code/low-code pour des déploiements étroits et supervisés. En 2025, la France a prototypé massivement, entrant désormais en phase d'échelle massive qui impactera son économie numérique. La sécurité des agents bouleverse les périmètres traditionnels français, exigeant un 'moindre privilège' repensé dans un monde sans pâturages, et une gouvernance industrielle alignée pour protéger les citoyens et les données sensibles de l'Hexagone.





